A entendre les médias et certains critiques séries, c'était la série à ne pas rater, le succès de l'été sur la chaine américaine CBS. Elle nous à d'ailleurs été proposée avec quelques semaines de décalage par M6.
Adaptée d'un roman de Stephen King, "under the dome" raconte l'histoire de la petite ville de Chester's Mills qui se retrouve un jour mystérieusement coupée du reste du monde par un mystérieux dôme translucide et totalement impénétrable. D'où vient ce dôme, comment les habitants vont pouvoir survivre ? Voila les enjeux de la série.
Après un très bon épisode pilote qui va à 100 à l'heure et qui pose bien les bases de l'histoire, après 2 ou 3 épisodes pas géniaux mais intéressants à suivre… Et bien après ça, c'est la catastrophe. Les personnages deviennent de plus en plus caricaturaux, l'énigme principale n'avance pas et il y a surtout des incohérences et des contresens scénaristiques d'un épisode à l'autre (en particulier en ce qui concerne la superficie exacte du dôme). On a en fait l'impression que personne ne sait où il va, aussi bien les producteurs que les scénaristes et même les acteurs.
Cela est peut être dû au fait que la série était au départ prévue pour être une mini-série terminée en 13 épisodes. Mais au vu du succès sur CBS il a été très vite décidé de transformer ça en série régulière avec une saison 2 de prévue pour l'été 2014.
C'est aussi dû au fait que les producteurs (dont Stephen King himself et Steven Spielberg) ont voulu s'éloigner du roman afin de réserver des surprises aux lecteurs du roman qui eux connaissaient déjà tous les tenants et les aboutissants de l'intrigue (j'en fait partie et c'est vrai que la résolution de l'énigme dans le roman n'est pas top).
Bref à partir du 6ème ou 7ème épisode c'est du grand n'importe quoi, les situations ne sont plus crédibles et le final de la saison nous laisse sur un "clifhanger" totalement raté et prévisible, avec un faux suspense qui pour ma part m'a laissé de marbre.
Bref c'est raté et là pour le coup, je n'attends pas la suite avec impatience (même si je la regarderais, on se refait pas )