Je viens de voir le film en DVD (je sais... je ne suis pas en avance mais je fréquente de moins en moins les salles de cinéma et préfère attendre les sortie DVD).
Impression plutôt bonne, dans l'ensemble.
Bien que le film soit très classique et le scénario prévisible, je dois dire que cette nouvelle planète des singes fait bonne figure dans une filmographie qui ne brille guère par ses qualités si on excepte l'excellent premier film avec Heston, bien sûr.
Pas d'originalité et peu d'audaces, certes, mais pas de fausses notes non plus. Si la plupart des blockbusters pouvaient lui ressembler, ce ne serait déjà pas si mal.
Les personnages sont plutôt bien posés pour ce type de films qui donnent évidemment la vedete aux singes. Et, comme le disait John, le film bénéficie d'un bon équilibre entre intimiste et spectaculaire, sans sombrer dans la surenchère une fois le propos exposé en une demi-heure et la grosse artillerie pour l'heure qui suit, comme beaucoup de films du genre.
César m'a particulièrement impressionné par sa présence à l'écran, son regard, ses expressions, au point de rendre les humains assez figés en comparaison.
J'ai aussi noté la retenue salutaire côté pathos qui nous évite les longues scènes "émouvantes" sur fond de violons.
D'ailleurs, en passant, j'avais revu le jour d'avant
Armageddon qui est le parfait contre-exemple de ce film-ci et représente bien le brouet indigeste que nous sers habituellement Hollywood : tonitruant, longuet, patriotique et sponsorisé par Kleenex.
Rien de tel ici et cela fait du bien.
Bref, on est loin du chef-d'oeuvre mais cette planète des singes - les origines demeure un divertissement des plus honnêtes.
Par contre, je n'ai pas compris où se situe l'explication de la perte d'intelligence des humains, le virus ayant apparement sur ces derniers une effet nettement plus... définitif (mortel, quoi !). En tout cas, la première victime exposée en meurt. Donc, par voie de conséquence...
Et dans ce cas, on imagine plutôt un monde futur débarassé de toute présence humaine, ce qui pose quelques petits problèmes avec l'idée d'une humanité devenue esclave des singes...
Il faudrait qu'on m'explique car j'ai dû louper un truc...
Drapé dans un manteau de fou rire, il écrivait des texticules sur l'abominable neige des hommes (Philippe Curval)